- souchong
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• 1842; du chin. siao-chun, par l'angl.♦ Thé noir de Chine.⇒SOUCHONG, subst. masc.Thé noir de Chine, très estimé. Les souchong préparés en principe avec des feuilles jeunes et tendres n'ont pas la finesse des pekoe mais passent pour être les plus forts des thés noirs de Chine dont ils constituent le type fondamental; on les mêle parfois aux pekoe (J. RUNNER, Le Thé, 1974, p. 77).— En appos. Thé souchong (GUÉRIN 1892).Prononc. et Orth.:[su(t)
], [
]. Var. [-
] ds PASSY 1914, BARBEAU-RODHE 1930 et ds MARTINET-WALTER 1973 pour un peu plus de la moitié des sujets interrogés. Transpos. graph. sou-chong (BESCH. 1845, ROB., Lar. Lang. fr.), souchon (MÉRIMÉE, Lettres duchesse de Castiglione, 1867, p. 33). Étymol. et Hist. 1842 (Ac. Compl.). Du chinois siao-chung « petite sorte », par l'intermédiaire de l'angl. souchong att. en 1760 (NED). Voir F. HIRTH, Fremdwörter aus dem Chinesischen ds Arch. St. n. Spr. t. 67, p. 209. Cf. la var. saotchon att. en 1808 (DE GUIGNES, Voyages à Pékin, Manille et l'Île de France, t. 3, p. 246: ,,Les thés noirs sortent généralement de la province de Fo-kien. Le plus commun est le Bouy; viennent ensuite les thés Campouy, Congfou, Saotchon...``). Bbg. QUEM. DDL t. 18 (s.v. sou(-)chong).
souchong [suʃɔ̃g] n. m.ÉTYM. 1842; du chinois siao-chung, par l'anglais.❖♦ Thé noir de Chine. — On écrit parfois sou-chong, souchon. — Thé lapsang sou-chong.0 Ils (les grands voiliers de la Compagnie des Indes) venaient y déposer leurs caisses carrées de souchon, avant de repartir pour leurs courses folles dans les moussons indiens.Paul Morand, Londres, IV, p. 314 (1933), in D. D. L., II, 18.
Encyclopédie Universelle. 2012.